Ici ce n’est qu’une approche, je ne parle pas de la cellule et de sa constitution.
Tous nos appareils photos ont un système de calcul de temps de pose basé sur un gris ayant un facteur de réflexion de 18%. A noter que ce gris communément appelé gris 18% aura une luminosité de 50% environ. Ce gris n’a rien à voir avec le gris pour le réglage d’une balance des blancs!!!!
Ici ce n’est qu’une approche, je ne parle pas de le cellule et de sa constitution.
Tous nos appareils photos ont un système de calcul de temps de pose basé sur un gris ayant un facteur de réflexion de 18%. A noter que ce gris communément appelé gris 18% aura une luminosité de 50% environ.
Ce gris 18% a été conçu pas Kodak de manière statistique sur les photographies obtenues par ses clients : mélange de toutes les valeurs de réflexions d’une photo et mesure du facteur de réflexion obtenu.
De la neige c’est normalement une réflexion de 80 à 90%, un visage c’est environ 36% pour une peau blanche, pour un noir ce sera de 5 à 10%.
18% c’est donc une moyenne, or dans une image c’est rarement uniforme (exemple un portrait d’un blanc sur fond noir), un skieur sur la neige, etc….
Les progrès de l’électronique aidant, l’évolution des cellules de mesures ont permis de développer des systèmes évolués privilégiant telle ou telle partie de l’image.
Nous rencontrons désormais, sur la plupart des appareils photos 3 types de mesure.
• Matricielle : le système fait une moyenne de la luminosité des différentes parties de la photo avec des pondérations en fonction de la zone mesurée. Environ 100% du capteur est couvert par la mesure. Ces répartitions de mesures sont comparées avec une base de données de situation et par similitude, le système en déduit le meilleur temps de pose possible.
• Pondérée centrale : C’est la même chose que précédemment sauf que là le centre est systématiquement privilégié. Environ 80% du capteur est couvert par la mesure. À utiliser si sujet est centré, ou s’en servir pour faire une mesure sur le sujet et le décaler ensuite.
• Spot : mesure effectuée uniquement sur une petite pastille au centre de l’image. L’angle de mesure représente entre 1° et 3° de l’angle de prise de vue. A utiliser en connaissant bien ce que représente la mesure car le le temps de pose déduit correspondra à la valeur mesurée considérée comme représentant les fameux 18%, car considéré « comme si » le sujet remplissait l’entièreté du champ.
Si la mesure matricielle s’en sort dans 80% des cas très bien, il reste 20% de cas « délicats » où la mesure peut être erronée. Il faut faire bien attention à ce que représente la surface du sujet par rapport à son environnement et comprendre ce qu’est ce calcul de temps de pose.
Par exemple une feuille de papier blanc avec une pièce de monnaie. La grande surface blanche de la feuille va représenter 90% de la surface sensible et aura donc plus de 80% de coefficient de réflexion, la pièce ne représentant que 10%. Le système va calculer le temps de pose pour avoir un coefficient de réflexion global de …..18%, puisque c’est statistiquement ce qu’il faut. Il va vous demander de diminuer la quantité de lumière sur le capteur. La feuille sera grise comme le gris à 18% et la pièce de monnaie sera noire.
Dans ce cas, il faudra compenser en forçant l’appareil à admettre plus de lumière, c’est-à-dire à ce qu’il admette que la luminosité moyenne de l’image représente un gris à 80%.
Faites le même exercice pour un velours noir et la même pièce de monnaie.
On en parle ?
La mesure est toujours une affaire de compromis, mais c’est pour un autre épisode.
NB : illustrations trouvées sur le net.