Club Images et Nature

Pourquoi ne pas avoir exploité la trace à droite. Elle décrit un bel arrondi et aurait pu raconter l'histoire du fondeur qui est passé par là et s'est ensuite engagé dans la forêt

J'ai l'impression de voir deux moitiés de photos superposées.
La partie du bas relativement sombre et enveloppée par la brume dans une ambiance très poétique et la partie haute, surexposée, qui manque donc de détails et semble posée au-dessus de la partie basse.

Il y a quelques pétouilles qui auraient dû être nettoyées à droite de l'arbre central et au-dessus du toit des maisons.

Toute la difficulté de cette photo provient, d'une part, de la différence de luminosité entre les deux zones difficiles à gérer sur le plan de l'exposition et, d'autre part, d'une composition trop chargée provenant d'un manque de recul = les deux parties de la photo sont coupées trop court en bas et la montagne est placée trop prés du bord haut.

Nous sommes sur un chemin forestier enneigé sortant d'une zone d'ombre pour atteindre la lumière du soleil.

Le regard suit agréablement le chemin qui monte vers la lumière puis disparaît dans la descente ne laissant voir qu'un rideau d'arbres au loin créant un mystère nous donnant envie d'avancer.
La position centrée du chemin aussi bien sur le plan horizontal ainsi que vertical, à son sommet, est bien équilibrée par les bas côtés et la zone d'arbres de l'arrière plan.

L'idée de cette transition est intéressante mais le contraste est brutal car la lumière est dure, la zone de neige au bout du chemin est surexposée, la photo ayant sans doute était prise dans le milieu de la journée.

La mise au point aurait pu être faite dés la zone d'ombres jusqu'à l'infini, évitant ainsi le flou du premier plan.

Pourtant la main et le visage sont traités de la même manière ... c'est un problème de maquillage ...
Il y a la bretelle aussi, mais on ne peut pas refaire la pose ...

Je n'arrive pas à avoir sur ces photos des couleurs qui me plaisent. Peut-être tout simplement, le lac gelé n'est-il pas un lieu avenant.
En tous cas le jeu de ces deux oiseaux m'amuse. Le petit blanc qui bouffe pendant que le gros noir le regarde avec un oeil qui semble dire "mais quand va-t-il se barrer que je prenne sa place"